La forêt française, une richesse en péril

La forêt couvre 32 % du territoire de France métropolitaine, soit 17,5 millions d’ha.

Contrairement aux forêts du Sud qui subissent une déforestation dramatique, sa surface a presque doublé en 2 siècles, puisqu’elle ne représentait que 8,9 millions d’hectares en 1840.

Premier puits de carbone français, la forêt est également au centre du cycle de l’eau, et constitue le premier réservoir de biodiversité national. Elle est donc au cœur des politiques publiques comme en témoigne l’annonce de la plantation d’un milliard d’arbres d’ici 2030 par Emmanuel Macron au lendemain des incendies de l’été 2022. 

Pourtant, alors que la forêt française a gagné un million d'hectares sur les 10 dernières années, elle capte 2 fois moins de CO2 et est même devenue émettrice de carbone dans le Grand-Est, la Corse et les Hauts de France…

Est-ce dire que les politiques mises en œuvre jusqu’ici sont inadaptées et inefficaces ?

La forêt française présente en effet une situation en trompe-l'œil : d’un côté, sa superficie n’a jamais été aussi importante et pourtant son état de santé est alarmant, avec un doublement du taux de mortalité des arbres en 10 ans.


Cette situation est principalement due à l’effet du changement climatique, avec notamment 3 années de sécheresse entre 2018 et 2022, aggravée par des choix stratégiques hérités de Napoléon III consistant à privilégier de larges zones de mono ou bicultures (respectivement 47% et 31% des peuplements) dans une logique industrielle.

Les peuplements avec 1 ou 2 essences dominantes représentent ainsi 81% de la surface de la forêt française métropolitaine, avec notamment le pin maritime dans les Landes, l'épicéa dans les Vosges et le douglas dans le Massif central.

Or, pour le botaniste Francis Hallé, ces surfaces boisées s’apparentent davantage à des plantations d’arbres qu’à des forêts, notamment parce que des fertilisants y sont souvent employés.

En effet, la forêt est un écosystème. La biodiversité qui se développe au sein de monocultures est plus pauvre qu’au sein de plantations diversifiées.

Les parasites qui étaient parfois déjà présents, - mais sous contrôle tant que l’arbre était suffisamment vigoureux pour se défendre -, vont rencontrer moins d’espèces de prédateurs pour les arrêter. Ils ont donc le champ libre pour décimer des peuplements entiers.
Parmi les parasites les plus emblématiques, la crise des scolytes ravage les forêts d'épicéas dans l’Est de la France. Les scolytes creusent des galeries dans le bois ou sous l’écorce de l’arbre pour se nourrir et pondre des œufs, perturbant ainsi la circulation de la sève et privant l'arbre de nutriments et d'eau.  On peut également citer la chalarose, maladie dévastatrice causée par un champignon, qui attaque les frênes, la maladie de l’encre du chêne et du châtaignier, etc…

La fragilisation des arbres par les sécheresses et les parasites favorise également leur vulnérabilité aux feux de forêts, avec l’apparition de mégafeux, rares mais extrêmement destructeurs et aux tempêtes avec des vents qui s’intensifient depuis quelques années.

 

Premier puits de carbone français, la forêt devient paradoxalement émettrice de carbone du fait de sa mauvaise santé, dans le Grand-Est, la Corse et les Hauts-de-France. (à l’image de ce qui se passe en Allemagne…)


Lors de leur croissance, les arbres captent le CO2 nécessaire à leur photosynthèse : en moyenne, on considère qu’un m3 de bois séquestre 1 tonne de CO2. A l’inverse, les arbres morts libèrent une partie du CO2 qu’ils ont absorbé en se décomposant.

Or, dans certaines régions françaises, les émissions liées à la mortalité des arbres ne sont plus compensées par la croissance des arbres existants. Ce phénomène est amplifié, car les nouvelles plantations ont du mal à s’implanter à cause des sécheresses. En 2022, 4 plantations sur 10 étaient considérées en échec

C’est notamment le cas dans le Grand-Est, la Corse et les Hauts-de-France : fortement touchées par les attaques de scolytes et les sécheresses prolongées, ces régions connaissent des mortalités d’arbres importantes, provoquant de nombreuses coupes rases qui vont, - comme expliqué ci-dessous -, amenuiser leur rôle de puits de carbone. 

De même, la pression combinée des incendies, des sécheresses et des espèces invasives limite la capacité des forêts à absorber du carbone dans le Sud-Est.

Mais au-delà de l’effondrement de la captation carbone qui reste une notion difficile à appréhender pour beaucoup, le mauvais état de la forêt nous expose à des risques très concrets.


L’affaiblissement de la forêt met en péril le cycle de l’eau douce… nous exposant à des risques aussi bien de stress hydrique que d’inondations / ruissellements dans certaines régions à un horizon de 10 à 20 ans.

 

La forêt joue en effet un rôle central dans le cycle de l’eau douce en la captant, en la stockant dans le sol et enfin en la filtrant.

  • Elle intercepte en effet les précipitations : 75 % des ressources en eau douce proviennent de captages boisés.

  • Les sols forestiers absorbent ensuite l’eau, en lui permettant de s’infiltrer via les systèmes racinaires.

  • Puis, ils la stockent telles des éponges, réduisant ainsi le ruissellement superficiel. Cela permet de diminuer les risques d’inondation et d’érosion dont l’effet peut être dévastateur comme on l’a vu récemment en Espagne…

  • Enfin, les sols forestiers filtrent les sédiments, les nutriments excessifs et les polluants, améliorant ainsi la qualité de l'eau qui rejoint les cours d'eau et les nappes phréatiques d’où nous tirons notre eau potable. 

La mauvaise santé des forêts impacte donc directement la qualité de nos nappes phréatiques… sujet malheureusement d’actualité… 

La forêt joue également un rôle essentiel de régulation des températures via l’évapotranspiration des arbres (par l'évaporation au niveau du sol et par la transpiration des plantes). Cette évapotranspiration maintient en effet un taux d’humidité élevé dans l’atmosphère, ce qui la rafraîchit. (À titre d’exemple, un chêne adulte peut rejeter jusqu’à 1000 L d’eau par évapotranspiration par jour !). 

La baisse de température à proximité d’une forêt est ainsi comprise entre 2 et 8°.

 

La forêt est également essentielle à notre sécurité alimentaire. Sa mauvaise santé impactera directement la productivité agricole à un horizon 5 à 15 ans.

La productivité agricole est totalement dépendante des ressources en eau comme en témoigne l’émergence de tensions sur les arbitrages de ressources avec les débats sur les mégas bassines.  Or, comme on l’a vu, sans forêts, plus d’eau… 

À cela, s’ajoute l’impact direct de l’effondrement de la biodiversité sur les rendements agricoles alors que la forêt représente le principal réservoir de cette même biodiversité.

Pour rappel, les insectes pollinisateurs jouent un rôle crucial dans la reproduction de nombreuses cultures (fruits, légumes, oléagineux). En Europe, on estime que plus de 84 % des cultures alimentaires dépendent de la pollinisation animale pour assurer leur rendement et leur qualité. 

Alors que la 6e extinction de masse se poursuit inexorablement malgré les COPs, la forêt métropolitaine abrite 72 % de la flore, 73 espèces de mammifères et 120 espèces d’oiseaux, et plus de 20.000 espèces d’insectes ! 

En effet, les arbres morts, les sous-bois, les lisières des forêts, leurs clairières et les espaces semi-ouverts attenants offrent une grande variété de niches écologiques. De nombreux insectes pollinisateurs, tels que des abeilles sauvages, des papillons ou encore des coléoptères floricoles, trouvent dans ces milieux des sites de nidification et des sources de nourriture variées. 

Les zones boisées abritent également des prédateurs naturels (oiseaux, chauves-souris, coccinelles) qui exercent un contrôle sur les populations de ravageurs des cultures, limitant ainsi l’utilisation d'intrants chimiques.

Or, comme mentionné plus haut, la biodiversité se développe au sein de forêts avec des essences diversifiées : avec davantage de diversité génétique de prédateurs, une faune et flore variées se développeront également. Ce qui crée un cercle vertueux de résilience.

À l’inverse, les surfaces boisées en monoculture ou bi-culture (qui représentent 81 % des “forêts” françaises comme expliqué précédemment) sont très fragiles. Il suffit qu’un maillon de la chaîne se brise pour que tout l’écosystème soit mis en danger

La capacité de notre système agricole à résister aux crises, qu’elles soient climatiques ou économiques, dépend donc directement des forêts qui sont au cœur du cycle de l’eau et de la préservation des pollinisateurs…

Les forêts sont également au cœur de nos activités économiques, bien au-delà des secteurs du bois et de la construction.

Il est intéressant de noter qu’EDF est une des premières entreprises à s’intéresser aux forêts, notamment celles à proximité de ces centrales nucléaires, car “sans forêts, plus d’eau pour les refroidir”... Alors que la France est supposée construire a minima 6 EPR d’ici 2050, et probablement bien davantage compte tenu des besoins d’électrification de notre économie et de la consommation liée à l’IA, le problème est central pour notre sécurité énergétique. 

De même, l’impact de la disparition de la biodiversité va bien au-delà de notre sécurité alimentaire. La biodiversité est essentielle au fonctionnement de notre économie.
Un rapport publié par la Banque Centrale Européenne (BCE) dévoile que 72 % des entreprises européennes sont dépendantes de la biodiversité (les entreprises agroalimentaires et de pêche, mais également les entreprises des secteurs pharmaceutique, cosmétique, chimique, textile, du bâtiment…).

Laisser mourir les forêts, c’est donc se diriger tout droit vers des crises majeures autour de l’eau, de l’alimentation, et de l’énergie… Pourtant, au lieu de préserver les forêts, l’exploitation intensive reste la norme.

Si l’augmentation des flux de bois reste encore positive, elle a été divisée par 2 en 10 ans (de +41,7 millions de m3/an sur la période 2005-2013 à +19,5 millions de m3/an sur la période 2014-2022), du fait de l’augmentation des prélèvements d’arbres de 13 %, alors même que les arbres subissent un ralentissement de leur croissance de l’ordre de 4 % sur la période, et que la mortalité a doublé. 

Si le flux net reste pour le moment positif (notamment en raison de la déprise agricole en zone montagneuse), il risque de se tarir si dans les années à venir si rien n’est fait.

Il semble donc nécessaire de nous interroger sur nos usages du bois alors que les forêts françaises sont exploitées à 40 % pour la production industrielle (bois d'œuvre, panneaux, papier), à 50 % pour l’énergie et à 10 % pour les emballages. 

D’autant que même dans le cas où l’exploitation serait destinée à des usages industriels, certaines pratiques laissent perplexe : l’Est de la France par exemple subit une exportation massive de bois de chêne brut vers la Chine, alors que les produits transformés à valeur ajoutée seront ensuite ré-importés en France.
Nous entamons ainsi notre patrimoine sans même capter la valeur créée… 

Cette exploitation intensive est d’autant plus problématique qu’elle se pratique encore trop souvent via des “coupes rases”. Le principe des coupes rases consiste à couper l’intégralité d’une parcelle en une seule intervention afin d’en réduire les coûts.
On estime ainsi qu’environ 85.000 ha sont soumis à une coupe rase chaque année, ce qui représente 15% des surfaces de coupes, et 50% du bois récolté. 

Même si ces coupes rases ne représentent que 0,5% de la surface forestière totale, elles ont un impact négatif et durable sur l’ensemble de l’écosystème :  les sols, qui représentent la moitié du stock de carbone forestier, sont abîmés par le passage d’engins lourds avant que la disparition du couvert végétal, qui les expose à la lumière directe du soleil et le vent achèvent de les détruire.
Une partie significative du carbone stocké dans le sol est alors relarguée dans l’atmosphère (en plus du carbone relargué lorsque le bois récolté est utilisé pour des usages autres que la construction). 

Il faut ensuite des dizaines d’années au sol pour se reconstituer.
Ces coupes rases amplifient également les risques de ruissellement, d’inondations, ou d’altération des nappes phréatiques évoqués plus haut pour les communes voisines. 

Contrairement aux pays nordiques (Suède, Finlande…) dans lesquels les forêts sont ensuite laissées en libre évolution, en France, les coupes rases sont suivies de replantations majoritairement en monoculture (dans 83% des cas pour le plan de relance France 2030…), dans une logique de productivité. Or, les arbres les plus productifs sont aussi les plus vulnérables car ils stockent peu de sucres…

Enfin, au-delà de perte immédiate d’habitats pour la biodiversité animale et de la réduction de la diversité végétale, les coupes rases fragmentent les écosystèmes, mettant en péril les espèces protégées. 

Il reste néanmoins vrai que dans certains cas rares, les coupes rases sont nécessaires pour stopper une invasion de parasites et la contamination des parcelles voisines.


Ces pratiques sont en partie soutenues et encouragées par les subventions publiques. 

Le plan France Relance de 2020 a notamment fléché 200 millions d’euros vers la modernisation de la filière forêt-bois, qui inclut le développement de l’utilisation du bois comme une énergie, considérée aujourd’hui comme renouvelable. 

De même, le dispositif MaPrime Rénov’ favorise l’installation de poêles ou chaudières à granulés. 

Or, compte tenu de la situation catastrophique des forêts françaises, et du fait qu’un arbre met au minimum 20 à 30 ans à pousser, on peut légitimement s’interroger sur la pertinence de continuer à considérer le bois comme une énergie renouvelable. 

En plus d’être contestable, cette logique purement axée sur la décarbonation fait totalement abstraction des rôles centraux des forêts dans le cycle de l’eau ou la préservation de la biodiversité décrits précédemment. 

L’association Canopée recommande de réaliser des arbitrages dans le sens d’une utilisation plus durable du bois et notamment de réorienter les aides vers le bois d’œuvre, qui retient le carbone plus longtemps, en soutenant des filières locales​. 

Enfin, il apparaît que ce même plan France Relance a financé dans 87% des cas des coupes rases … sur lesquelles ont ensuite été plantées des monocultures dans 83% des cas (souvent du Douglas, particulièrement peu adapté au changement climatique mais conforme aux besoins économiques de la filière).

L’objectif de “1 milliard d’arbres plantés avant 2032” pour “renouveler 10% de la forêt française” avec un budget de 150 millions d’euros augmenté à 250 millions en 2024 a donc eu pour résultat d’accélérer l’effondrement de la forêt.

Ce plan a même créé un effet d’aubaine pour de nombreux propriétaires qui ont fait réaliser des coupes rases pour bénéficier des subventions sur les plantations… avec des taux de reprise souvent catastrophiques du fait de l’appauvrissement des sols et des sécheresses…

Dans ce contexte, on ne peut que se réjouir du rattachement de la forêt au Ministère de la Transition Écologique (précédemment rattaché au Ministère de l’Agriculture), ce qui permettra peut-être d’apporter un peu plus de cohérence aux politiques publiques.

Après cet état des lieux alarmant, quelles sont les pistes d’actions ?


Quand la gestionnaire du parc de Chambord rappelle que la région aura le climat de la Toscane avant la fin du siècle, on mesure l’ampleur du challenge de l’adaptation des forêts... 

Une gestion durable des forêts passe d’abord par de meilleures politiques publiques permettant d’équilibrer exploitation économique, préservation écologique et adaptation au changement climatique. 

C’est pourquoi des mesures interdisant les coupes rases sauf urgence sanitaire sont indispensables. Les coupes rases sont déjà interdites en Suisse et limitées en Pologne, en Autriche et en Allemagne. Quant au Royaume Uni, toute coupe de plus de 5m3 de bois nécessite  une licence ou un plan de gestion octroyé par la Forestry Commission.
Le cas de l’’Allemagne est particulièrement intéressant car ce pays a notamment adopté des mesures d’incitation à une gestion vertueuse des forêts (100€ d’aide par an et par ha) qui incluent au premier chef l’interdiction des coupes rases (sauf en cas d’impasse sanitaire, et encore, sous conditions).

La sylviculture à couvert continu est une approche intéressante qui consiste à faire des coupes légères et fréquentes en préservant le couvert forestier, ce qui permet de maintenir la qualité du sol en ne le laissant jamais à nu, tout en améliorant la diversité des peuplements. 

Les cycles d’exploitation devraient également être allongés pour maximiser le stockage de carbone. 

Enfin, l’extension de forêts en libre évolution permettrait enfin de préserver la biodiversité alors qu’en France métropolitaine, moins de 1 % des forêts sont strictement protégées et durablement exemptes d'exploitation.

Pour rappel, 25% de la forêt française est publique, gérée par l’Etat ou les collectivités, tandis que 3,5 millions de propriétaires forestiers détiennent les 75% restants. 

Tant que les incitations financières encourageront les propriétaires à une exploitation intensive, il sera difficile de modifier les pratiques de gestion. Saluons à ce titre le rôle du Centre National de la Propriété Forestière (CNPF) qui cherche à promouvoir des pratiques de gestion plus vertueuses auprès de ses adhérents.

Dans ce contexte, le développement d’incitations telles que le Label Bas Carbone, - porté par la France - qui encourage la diversification des essences, la restauration des zones humides et le développement des îlots de sénescence apparaît comme une excellente initiative (même s’il doit durcir les critères autorisant des coupes rases et mieux intégrer la prise en compte de mesures en faveur de la biodiversité). 

Le crédit biodiversité,- initiative franco-anglaise développée sous l’égide de Sylvie Goulard ancienne ministre des armées et de Dame Amelia Fawcett,-, peut également favoriser des pratiques plus vertueuses.

Mais au-delà des politiques publiques, l’enjeu est systémique : les modes de gestion répondent à nos modes de consommation. 

Afin de voir émerger une gestion durable de nos forêts, il est primordial de limiter les pressions que nous exerçons sur celle-ci. Les ressources sont limitées et la forêt ne fait pas exception.  Son allocation dans nos usages est un enjeu crucial, notamment au regard de sa consommation abondante en tant que source d’énergie “renouvelable” mais également dans les emballages jetables, le carton ou encore le mobilier à faible durée de vie.

Il reste néanmoins que le bois d'œuvre constitue un matériau indispensable pour la transition écologique : la production d’une tonne de bois (avec une gestion forestière durable) est bien moins polluante qu’une tonne de ciment, acier ou plastique par exemple. 

Dans un monde aux ressources finies, la question centrale tient alors à l’allocation juste et durable de ce matériau, qui n’a pas fini de nous étonner.


En tant que structure d’investissement à impact, Investir&+ a à cœur de trouver des solutions qui œuvrent pour la préservation de nos forêts françaises. Nous cherchons chaque jour des solutions, projets, entreprises dans la filière ayant un impact soit en amont pour une gestion durable des forêts, soit en aval concernant la consommation de ce bois. Nous avons identifié plusieurs solutions que vous trouverez dans notre mapping (non exhaustif !). Si vous êtes un acteur à impact engagé dans la filière bois, n’hésitez pas à nous écrire !

Cet article à été co-rédigé par Virginie Gretz, un grand merci à elle et à ceux qui nous ont aidés à construire cet état des lieux, Sophie Rosso, Sebastien Gauthier, Romain FAU, Helene Doutriaux, Olivier Forsans, Olivier Gough et Carine Goncalves.

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  1. Rappelons à ce sujet que 9 départs de feu sur 10 sont d’origine humaine, …et que 98% des auteurs sont des hommes…

  2. Cette augmentation comprend des coupes sanitaires liées à l’invasion de parasites, et n’est pas représentative de l’ensemble des forêts. Les forêts domaniales , - gérés par l’ONF -,  connaissent notamment un niveau de prélèvement historiquement bas depuis 1995.  

Image : IGN : https://www.ign.fr/reperes/la-foret-en-france-2022

Source et ressource utile supplémentaire : https://www.ign.fr/reperes/la-foret-francaise-en-2024 

https://www.banquedesterritoires.fr/changement-climatique-la-mortalite-de-la-foret-francaise-saccelere 

Mapping

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